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Revue de presse du 1 Mai 2015#

Intro#

icône news générique

Une fois n'est pas coutume, nous avons un peu repoussé la date de la revue de presse. Mais nous avions des excuses cette fois-ci : c'était le premier mai. Bon vous ne nous en voudrez pas j'en suis certain. Cette semaine la part belle aux représentations cartographiques dans tous leurs états - en bois numérique, en scalpels, en séquences, en comparaison de densité - ainsi que sur l'utilisation des flux MapBox dans QGis, les chemins de randonnée et OSM (en Belgique, pas d'affolement général ...), les frontières, EasySDI, Rasperry Pi. Bref que du bon :) Bonne lecture à tous !

Geo-selfie


Sorties de la semaine#

EasySDI 4.3.0#

logo EasySDI

Parmi les différentes solutions d'IDS existantes, je dois dire que certaines ont plus ma préférence que d'autres. EasySDI est de celles-ci et, en dépit d'une période où le projet semblait au ralenti et un choix temporaire pour une vesion instable de Joomla! qui me paraissait contestable, la suite a repris du poil de la bête ! A voir les notes de version, c'est peu de le dire et si ce genre d'architecture vous intéresse, je vous invite à vous pencher longuement sur cette version 4.3 qui permet notamment de naviguer de façon intelligente dans des couches de données de géolocalication intérieure (indoor).


Serveur#

QGIS Server sur Rasperry Pi#

logo QGIS

Avant tout chose, nous allons préciser ce qu'est un Rasperry Pi car je ne suis pas sûr que tout le monde le sache ! Pour faire court, on dira que c'est un nano-ordinateur de la taille d'une carte de crédit. Vous pouvez y installer différentes versions de systèmes d'exploitation (Linux ou Windows). Le tout pour un prix plus que raisonnable, quelques dizaines d'euros ! Pour plus d'infos, consultez cette vidéo en Québécois.

QGIS Server sur Rasperry Pi

Ce qui est intéressant c'est que vous allez pouvoir installer un serveur et par conséquent un serveur cartographique sur ce nano-ordinateur. Incroyable mais vrai ! vous trouverez sur le lien suivant un tuto pour installer QGIS Server. Nous voulons bien un retour sur les performances si certains d'entre vous décident de tester ! Bonne bidouille 😄.

Note

MAJ: Comme indiqué en "commentaires" à la fin de la RDP vous trouverez quelques infos sur Rasperry Pi & QGIS server par ici. Les adeptes de la solution LizMap trouveront notamment leur bonheur !


Logiciel#

Utiliser les flux MapBox dans QGIS#

logo QGIS

Dans nos revues de presse, nous vous avons souvent parlé de MapBox et de leurs rendus cartographiques, aux qualités graphiques et esthétiques souvent étonnantes . Sachez que se tiendra le 5 mai prochain à Edimbourg un workshop sur la stylisation des données Open Data de l'Ordnance Survey à partir de QGIS et MapBox Studio. Cet atelier est organisé dans le cadre d'une rencontre "utilisateurs QGIS". Jetez un coup d'oeil sur les retours de ce workshop, je pense qu'il sera très intéressant, notamment sur l'utilisation du plugin TileLayer permettant d'intégrer les rendus Mapbox directement dans QGIS. Vous trouverez plus d'infos par ici.

Flux MapBox dans QGIS


OpenStreetMap#

En Belgique, OpenStreetMap (OSM) rime avec randonnée#

Logo OpenStreetMap

N'en déplaise à la Fédération Française de Randonnée qui fait tout son possible pour mettre des bâtons juridiques dans les initiatives pédestres d'OSM, la Belgique a pour sa part préféré une union (logique). En fait, cette iniative est attribuée à l'ASBL Sentiers de Grande randonnée (SGR) qui édite ce topo-guide.

En conclusion de ce ce billet et pour relancer le vieux débat des GR, je terminerai ce billet par cette phrase de Jean-Pierre Beeckman, Administrateur de l'ASBL Sentiers de Grande randonnée : "il est illusoire de considérer à l'heure actuelle les données relatives aux GR comme privées."

OpenStreetMap & randonnée se marient bien en Belgique! Illustration avec ce topoguide sur Bruxelles cc @ffrandonnee pic.twitter.com/e13an3Bnud


Représentation Cartographique#

Des frontières sanglantes#

icône frontière

Les frontières sont un sujet ancestral en géographie (entre autres). Il faut dire qu'elles sont protéiformes, changent (ir)régulièrement, revêtent tant de formes et permettent tant de lectures du monde que les débats et définitions sont inépuisables. Le pic récent dans le drame récurrent des migrants aux portes de l'Europe a ranimé les enjeux de mort qui se cristallisent aux frontières. J'ai d'abord trouvé ce billet sur Maps Mania qui évoque le pendant nord américain de notre frontière méditerranéenne :

Puis il y a eu cette habile visualisation cartographique de Nicolas Lambert, dont l'intérêt pour le sujet n'attend pas les sursauts médiatiques donnant un autre cachet à son travail :

Mer Morte by Neocarto

Je vous conseille l'écoute du Planète Terre qui permet de "mettre à jour" les définitions et enjeux des frontières :

Eric Fisher#

logo Mapbox

J'imagine que vous connaissez les magnifiques cartes d'Eric Fischer (qui fait parti de l'équipe MapBox), elles donnent à voir les grandes villes du monde à partir de photographies Flickr. Ces cartes sont fabriquées en représentant des lignes entre les différentes photos - le long d'une route par exemple ; et non seulement un point pour une photo. Ce mode de représentation permet de cartographier le cheminement des touristes au sein d'une ville - en rouge par exemple les séquences de photos prises à une vitesse entre 10 et 30 km/h (dans un bateau ou sur un vélo). La dernière version de ce colossal travail est maintenant dynamique - une web carto glissante vous permet d'aller voir toutes les villes du monde. C'est juste magnifique!

Via Maps Mania

Style MapBox en OpenSource#

logo Mapbox

Un peu plus haut dans la revue de presse, nous vous parlions des rendus Mapbox, sachez que le "Woodcut" est en Open Source depuis quelques jours. Vous pouvez retrouver ce style sur github. Les rendus mapBox utilisent les données OSM en entrée. Y a t-il des motivés pour le traduire dans un standard de l'OGC (Open Geospatial Consortium) du type SLD (Style Layer Descriptor) pour les appliquer directement sur du shapefile et non sur du Mapbox Vector Tile.

Style MapBox

Des villes peintes au couteau#

icône matière

Damien Hirst est un artiste contemporain très connu, dont l'une des pièces maîtresses est un crâne serti de diamants.

Damien Hirst, Vatican, 2014

Dans un article où il se voit comparé à Tim Burton pour le déroulement de sa carrière et le penchant gothique et lugubre, CityLab revient sur un travail qu'il présente à São Paulo intitulé "Black scalpel cityscapes", qu'elle qualifie en quelque sorte d'"Édouard aux mains d'argent" des cartes.

Damien Hirst, Detail White Cube

Pour cause, dans cette oeuvre, Damien Hirst reproduit les paysages de grandes villes : Paris, Moscou, New York... avec des instruments chirurgicaux : scalpels, lames ainsi que des aiguilles, épingles. Cette vision lui fut révélée lors du survol d'une ville en hélicoptère.

Selon les villes, il utilise des matériaux différents, qui leur sont, selon lui, emblématiques. Ainsi, au Vatican, il intègrera des jetons en argent utilisés dans les églises. Damien souhaitait projeter de cette façon la vision qu'il avait de ces villes, faite de violence et de drames.

Source : CityLab - Damien Hirst Plays With Scalpels in His New Cityscape Works


Divers#

Dirty densing#

icône globe

Souvent, on est tenté de vouloir comparer des données par rapport à nos propres systèmes de référence. On trouvera par exemple des data-visualisations qui, en guise de barre d'échelle, figureront la Tour Eiffel, qui, pour représenter une surface utiliseront celle d'un terrain de foot.

Bref, comme qui dirait : "tout est relatif". C'est pour cela que la comparaison est un outil que l'on utilise communément pour percevoir le monde qui nous entoure.

Représentation de la population

L'application d'Anthony Veyssière utilise la comparaison afin de relever le défi de représenter la densité en France. Elle vous permet de voir l'équivalent en nombre d'habitants d'agglomérations : Paris, Ile-de-France, Marseille et Lyon avec n'importe quelle zone de France que vous aurez préalablement choisie.

L'application, au design sobre et au fonctionnement efficace cache derrière elle un algorithme sophistiqué qui se base sur la distance entre les centroïdes de polygones, pour de proche en proche, regrouper des communes qui, ensemble, contiennent autant d'habitants que l'agglomération choisie. C'est en somme une application web très ludique qui vous permettra de mesurer l'effet de densité.

Représentation de la population

Cela fait écho chez moi à une datavisualisation, non interactive, elle, qui s'essayait à regrouper en différents endroits des États-Unis, l'ensemble de la population mondiale.

Commentaires

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