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Revue de presse du 12 octobre 2012#

News

Pas de rubrique "sorties de la semaine" dans cette revue de presse mais ne vous inquiétez pas elle vaut quand même le détour ! En effet, on parle de QGIS qui vient de recevoir une donation en or et de l'OSGEO qui va suivre de près de nouveaux projets. Mais le sujet à la mode de cette semaine (comme souvent :)), c'est OSM. On y mentionne aussi bien des aspects techniques avec cette revue des possibilités pour importer des données dans PostGIS que des nouveaux convertis à la noble cause, mais aussi de la concurrence avec TomTom qui fait une arrivée risquée sur Android et Google qui profite des difficultés de Apple pour rappeler à tout le monde que son API Google Maps est super géniale. Enfin après avoir fait votre liste de bouquins pour Noël, vous pourrez explorer l'Empire romain. Bonne lecture !


Points de vue sur le libre et les SIG#

Nouvelles incubations OSGEO#

logo OSGeo

L'OSGEO annonce que 2 projets sont déjà rentrés en incubation. La plate-forme WPS ZOO Project et Opticks, un logiciel de télédétection et d'analyse d'images. De plus, 2 autres entrent à peine dans le même processus, OGC Team Engine et Marble Virtual Globe. Enfin, Postgis quant à lui, vient de terminer sa période d'incubation. C'est pas qu'il avait besoin de ça pour améliorer sa réputation, mais bon, ça fait toujous bien sur le CV.

Quantum GIS, l'âge de la maturité ?#

logo QGIS

Le projet fêtait il y a peu ses 10 bougies mais comparé à des solutions bureautiques plus anciennes, il ne luttait pas encore dans la même catégorie. Depuis plusieurs mois des marqueurs semblent indiquer que le projet a franchi encore une étape en terme de maturité. En effet, un hackfest (rencontres entre développeurs du projet) a maintenant lieu tous 6 mois. Le dernier s'est déroulé début octobre. Notre avis sur la maturité vient aussi d'un échange sur QGIS Server repris ci-dessous qui montre que l'approche intégré séduit (même si nous pensons que les autres solutions apportent plus de souplesse et de performances dans d'autres cas)

  • Demandeur 1: Note: #GeoServer and #QGIS is a union that allows a whole new world of possibilities. What are your opinions about this combination?
  • Répondant 1 à demandeur 1: #GeoServer + #QGIS + #PostGIS used to be my default setup. I've started to use QGIS Server more because it speeds up the workflow.
  • Répondant 2 à à demandeur 1 et répondant 2: We almost dropped Mapserver for the same reason, #QGIS Server makes things almost trivial.

En dehors de ces considérations assez subjectives de notre part, de manière plus objective, l'arrivée d'un sponsor Gold japonais nommé Asia Air Survey (qui a fait une promesse de sponsoring à hauteur de 9000€ pour les 3 années à venir sur le projet) montre qu'il prend de l'importance tant pour l'aspect bureautique pour l'aspect service de cartes en ligne. Si vous avez quelques économies de côté, n'hésitez pas à faire un tour sur la page de sponsoring.


Client#

GeoJSON à toutes les sauces#

logo globe

Cette semaine voit sortir deux nouveautés sympathiques portées par le même développeur AKA @brymcbride. La première est un validateur de GeoJSON qui vérifie que votre GeoJSON est bien formé. Il s'appuie sur Django en back. Allez sur http://geojsonlint.com pour le tester. Par ailleurs, vous pouvez tester un GeoJSON en ligne de commande avec une instruction CURL. Par ailleurs, un ensemble de scripts simples en PHP pour générer du GeoJSON depuis des bases de données est maintenant disponible. Vous n'aurez plus d'excuse pour ne pas essayer !

Modifier votre appli Leaflet en fonction des paramètres d'URL#

logo Leaflet

Contrairement à la fonctionnalité permalink d'Openlayers, Leaflet ne propose pas par défaut de méthodes permettant de modifier la carte en fonction de paramètres passés dans l'URL. Qu'à cela ne tienne quelques lignes de code suffisent à combler ce manque ! L'astuce nous est donnée par Bjørn Sandvik.


OpenStreetMap#

Un éditeur de POI pour iPhone et iPad#

Logo OpenStreetMap

Je ne sais pas pour vous, mais mon téléphone est devenu un accessoire indispensable à mes contributions OSM. Pour ma part, j'utilise OSM Tracker qui est une véritable petite merveille. Malheureusement, celui-ci n'est que pour Android. Pour les utilisateurs d'un iphone ou d'un iPad, peu de solutions existent (à ma connaissance). Un des rares éditeurs que j'ai trouvé, iLOE OpenStreetMap Editor, est payant. Néanmoins, une nouvelle solution est disponible depuis peu. Nommée Pushpin OSM, celle-ci se focalise pour le moment sur l'ajout de POI. Avez-vous eu l'occasion d'essayer ce programme ? Comment le trouvez-vous ?.

Partez pour l'Indonésie avec OSM#

Logo OpenStreetMap

Cette annonce n'est pas nouvelle, mais elle n'a pour le moment pas trouvé preneur. Récapitulons, les mots comme OpenStreetMap et OSGEO font partie de votre vocabulaire courant, vous êtes familier de Postgis, QGIS, TileMill, etc. Alors n'hésitez pas à embarquer avec la Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT) pour l'Indonésie. Si l'aventure vous tente, n'hésitez pas à envoyer votre CV à kate.chapman@hotosm.org et pour plus d'info je vous renvoie vers l'annonce

Importer des donnes OSM dans PostGIS#

Logo OpenStreetMap

Si vous avez déjà travaillé avec des données OpenStreetMap, vous devez certainement connaître le casse-tête que cela peut être pour les transformer dans un autre format. Heureusement des outils existent. Michal Migurski du blog tecznotes (et qui bosse chez Stamen design) nous livre une revue de ceux permettant d'importer vos données OSM dans une base PostGIS. ImpOSM, Osmosis et Osm2pgsql sont détaillés avec les avantages et les inconvénients de chacun. Une ressource à garder si vous prévoyez de travailler avec des données OSM prochainement.

Switch2OSM encore et encore#

Logo OpenStreetMap

Au palmarès d'OpenStreetMap, deux nouvelles médailles sont à accrocher. Il s'agit tout d'abord de la prestigieuse Université de Cambridge et du quotidien quotidien national américain USA Today. OSM continue son bout de chemin et ça fait plaisir !


Les concurrents d'OSM#

TomTom arrive sur Android#

logo TomTom

Google voit arriver de la concurrence sur sa plate-forme avec la sortie d'une application TomTom sur Android. Plusieurs différences cependant avec Google Maps. Premièrement, et non des moindres, le coût qui varie entre 29,99 € et 59,99 €. Autre différence, technique cette fois-ci, TomTom télécharge toutes les données sur votre téléphone et non au fur et à mesure commme Google Maps (même s'il egalement possible de télécharger les données sur une zone pour les consulter hors-ligne). Il faut donc prévoir de la place (593 Mo pour les données sur la France). 12 versions sont disponibles pour autant de zones géographiques : France, Etats-Unis et Canada, Brésil, Europe, etc... A noter que pour l'instant TomTom Navigation est uniquement disponible sur les smartphones ayant une définition de 800 x 480 pixels ou de 854 x 480 pixels.

Source : PC INpact

More Than a Map#

logo Google Maps

C'est la guerre côté communication. Après les excuses du patron d'Apple pour l'expérience utilisateur un brin aléatoire de la nouvelle application Plans, Google dégaine More Than a Map un site qui récapitule tout ce que permet de faire la célèbre API. Et force est de constater que c'est une gamme complète d'outils qui a su évoluer au cours des années afin d'être la référence du secteur. En passant, je me pose une simple question : est-ce qu'il est toujours utile de passer par des solutions natives pour faire de la cartographie sur smartphone ? Après s'être fait éjecté d'iOS, Google réplique avec StreetView directement dans le site web (ie. webapp) 😉 Et si vous voulez continuer à utiliser Google Maps dans votre cher (dans tous les sens du terme) terminal, vous pouvez utiliser une technique simple - mettre un bookmark du site web sur le bureau.


Divers#

Révisez vos classiques#

icône livre

Plutôt que de passer vos soirées devant la télé à regarder Master Chef (je ne critique pas, je le fais aussi 😄), voici une liste d'ouvrages estampillés Géomatique open Source que vous pourrez lire bien au chaud ! Sur les 12 livres, j'en possède déjà 4, encore les ⅔ à lire !

Google Maps au temps d'Asterix#

icône Astérix

Eh oui, rien que ça ! Le projet Pelagios a réalisé une carte animée de l'Empire romain. On peut donc explorer la carte (en s'aidant de la légende) en se baladant le long des voies romaines du Portugal jusqu'à la Turquie. Il y a également un moteur de recherche. Pour plus d'infos sur cette carte, lisez ce post sur le blog du projet. Au niveau technique, les developpeurs ont utilisé GDAL pour les manips sur les données raster, Postgis pour le stockage des données, Mapnik pour générer les "tiles" (d'où la qualité du rendu) et l'API Google Maps comme interface cartographique.

Opendata au Danemark#

logo Open Data

Voici la Danish Roadmap For Basic Registeries : le Danemark ouvre ses données et nous informe de la mise en place. Si vous réfléchissez à l'ouverture dans votre collectivité, ce document ne peut que vous être utile. Bonne lecture !

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