Revue de presse de la semaine du 5 Décembre 2011#
Date de publication initiale : 09 décembre 2011
Mots-clés : QGIS | Open Data | GeoRDP | RaphaëlJS | uDig | NoSQL | Python | OpenStreetMap
Qgis Qgis Qgis - on attaque cette revue de presse avec le fameux logiciel SIG Open Source. Mais, rassurez vous nous aborderons également Python et Javascript, un peu d'Opendata, mais aussi de la sémiologie, NoSQL, et bien évidemment OSM !
Vous êtes toujours plus nombreux à nous lire. Merci de votre confiance.
Applications webs#
Utiliser Qgis sur son téléphone ou sa tablette** Nous avions déjà abordé à plusieurs reprises le portage de Qgis sur Android. Cette initiative démarrée lors du Google Summer of Code de 2011 permettra à terme de disposer du fameux logiciel SIG Open Source sur les téléphones et tablettes équipés d'Android. Jusqu'à récemment, la procédure d'installation n'était pas sans complication. Mais, avec la sortie de la 1er version bêta alpha cette étape pourrait devenir de l'histoire ancienne. Après installation sur un Nexus S - qui s'est bien passé (va falloir me croire sur parole, les copies d'écran sous Android sont un vaste sujet ...) - j'ai eu des difficultés à utiliser le programme : plantages et la taille du smartphone n'est pas parfaite pour une utilisation SIG - affaire à suivre en attendant une tablette sous Ice Cream Sandwich#
Tutoriel Qgis** Allez, continuons sur le même sujet. Vous avez récemment franchi le pas et êtes passé à Qgis, Félicitations. Néanmoins, vous vous sentez peut-être encore un peu perdu et un petit coup de pouce ne serait pas de trop ? Si c'est le cas, je vous conseille de perdre quelques heures sur ce tutoriel Qgis réalisé par Lex Berman de la prestigieuse université d'Harvard. L'auteur se propose en 8 étapes de vous faire découvrir les principes essentiels d'un des logiciels SIG Open Source les plus populaires. Tous les exemples sont richement illustrés avec même dans certains cas des vidéos. Un grand bravo pour ce travail ! [source : linfiniti]#
Qgis** Décidément, nous aurions pu faire une revue de presse juste avec Qgis ! Passons maintenant aux plugins. Qu'elles soient carrées ou bien hexagonales, pourvu qu'elles soient régulières, les mailles sont très souvent utilisées dans divers types d'analyses et de représentations, notamment celles mêlant les statistiques au spatial. Cette méthode dite de carroyage, a récemment été mise à l'honneur par un document dédié du CERTU que nous présentait le blog SIG & URBA il y a un peu plus d'un mois. La bonne nouvelle aujourd'hui, c'est qu'il est désormais possible de générer facilement une grille maillée sur QGIS grâce au plugin Qmarxan, dont la version stable (0.6) vient d'être publiée. Développé par l'université de QueensLand (Australie) pour fonctionner de pair avecMarxan, son logiciel de planification environnementale, il permet aussi d'exécuter quelques calculs et croisements pour remplir simplement les mailles. Une corde de plus à l'arc de QuantumGIS, Robin du SIG !#
Geocodage Facile** Vous aimez Python et vous avez besoin de géocoder une adresse ou au contraire d'en retrouver les coordonnées ? Dans ce cas, geopy pourrait vous être d'une grande utilité. L'avantage de cette librairie est sa capacité à se connecter à différents géocodeur en ligne. Ainsi sont supportés notamment Semantic MediaWiki, Google v2 geocoder, Yahoo! geocoder, Bing Maps API, GeoNames, etc. Vous trouverez dans le "Getting Started" toutes les informations nécessaires pour bien démarrer. C'est à mon avis, une librairie à garder sous le coude#
Udig** Moins connu que QuantumGIS ou gvSIG, uDIG est un SIG de bureau lui aussi libre et gratuit, dont le leitmotiv est le "user-friendly" (convivial) en se voulant presque comme un WYSIWYG du SIG ! Il y a déjà plus de 2 ans, nous vous avions emmené à sa découverte. Désormais soutenu par Teradata, le projet vient de publier une nouvelle version, la 1.3 : par ici pour la télécharger. Sortie conjointement avec la nouvelle version 8.0-M4 de GeoTools (librairie opensource en java dédiée à l'implémentation des spécifications de l'OGC), elle apporte un certain nombre de nouveautés parmi lesquelles : import/export en .csv et .kml ; nombreuses améliorations de l'interface (palette d'outils, options, accesibilité...) ; un système complet d'aide et d'assistance intégré etc#
NoSQL** Le NoSQL continue de faire son trou petit à petit. La preuve, une geek-pic lui est dédiée : http://geekandpoke.typepad.com/geekandpoke/2011/12/the-hard-life-of-a-nosql-coder.html. Si cela ne vous dit rien, allez donc profiter des 3 supers articles de Martin Laloux parus sur le Portail SIG au cours de l'année : ici, ici et là#
Python** Si vous aimez vous faire prier ou si vous hésitez encore à vous lancer dans Python, voilà une nouvelle qui devrait vous aider : Python vient de réaliser le coup du chapeau en remportant pour la 3ème année consécutive le prix des lecteurs du Linux Journal#
Client#
Une vraie (presque) carte papier Google ** Vous aimez le WebMapping et tous les services qu'il apporte mais l'aspect d'une carte papier vous manque ? Alors, pourquoi ne pas opter pour un compromis entre les deux ? C'est en tout cas l'idée mise en avant par Iacopo Boccalari. J'aime assez ce détournement, cette mixité entre d'une part la réalité et d'autre part le virtuel#
Mortalité routière, une cartographie** L'ouverture des données permet un nombre d'applications de la cartographie de plus en plus large. Ainsi, nous vous proposons de visualiser la mortalité sur les routes de Grande-Bretagne de 1999-2010 sur cette carte interactive Si vous êtes motivés pour appliquer ça en France, y a plus qu'à
Il faut néanmoins une bonne dose de patience pour exploiter les données, enfin si on arrive à les comprendre#
Raphael JS ou comment renvoyer Flash à la maison** Au FOSS4G 2011, une présentation avait eu lieu sur cette librairie (la diffusion est en Flash ...). Vous trouverez sur ce billet un cas plus concret avec plus de détails sur le contexte et les méthodes utilisées pour la réalisation. Pour la démo directement, c'est par ici#
LeafLet devient géographique** N'en déplaise aux aficionados de Google Maps, il n'existe pas qu'une projection cartographique et ça nos amis de LeafLet l'ont bien compris. Ainsi, grâce à l'intégration de la librairie proj4js, vous disposez dorénavant de toute la flexibilité nécessaire pour créer de véritables applications cartographiques#
QR Codes géolocalisés** Je ne reviendrai pas sur le principe du QRCode, nous l'avons déjà abordé à plusieurs reprises dans nos colonnes. Bon, ok si ce mot ne vous dit rien, je suis tout de même bon prince et je vous conseille la lecture de l'article de wikipedia. Cette précision étant faite, revenons à nos moutons. D'habitude les QRCode sont essentiellement utilisés pour des URLs, comment faire alors si vous souhaitez y ajouter une notion de localisation ? Tout simplement en vous rendant sur le site qrd°by. Vous pourrez alors spécifier l'URL que vous souhaitez ainsi que son emplacement. Et voilà, le tour est joué, vous avez votre QRCode géolocalisé. Notez que pour bénéficier de ce service, il n'est pas forcément nécessaire de passer par le site internet. En effet, une API est également disponible#
OpenData et OSM#
OpenStreetMap et les forces de l'ordre** La prochaine fois que vous irez dans un poste de police c'est peut-être avec une carte OpenStreetMap que vous serez accueilli. Plus sérieusement, l'utilisation d'OSM est bien à l'étude mais pour un projet interne. Néanmoins, cette initiative est remarquable à deux niveaux. Tout d'abord, la démarche menée par la police est intéressante. En effet ils ont fait l'effort de communiquer sur leur projet, de s'inscrire sur la mailing list et de partager leur expérience. Pour cela, félicitations messieurs les policiers ! Le second point à noter est qu'avec l'évolution d'OSM tant en qualité qu'en exhaustivité les projets n'arrêtent pas de fleurir. Preuve s'il en fallait que ce mouvement a encore de beaux jours devant lui. Cette démarche pour OSM dans la police suit d'ailleurs le mouvement déjà enclenché il y a quelques années, à savoir l'utilisation d'OpenOffice et Firebox dans leurs bureaux (bon ok c'était la gendarmerie et non la police, mais bon ils sont en cours de fusion)#
Open Data où en sommes nous ?** S'il y a encore quelques mois, le mot Open Data était quasiment inconnu, il semblerait qu'aujourd'hui il soit dans tous les discours. Porté au départ par des activistes de la démocratie citoyenne, ce mouvement a depuis été repris par la sphère politique. Initié par les Etats-Unis, c'est maintenant au tour de la France grâce à la mission Etalab de disposer de son portail officiel Open Data nommé data.gouv. Avec la fin de l'année qui approche, c'est également l'heure de faire le bilan. Concrètement où en sommes-nous ? Quels sont les bénéfices attendus ? Quel intérêt pour les collectivités territoriales ? Pour y répondre je vous conseille la lecture de l'article paru dans ITEspresso qui se propose de faire un bilan de ce mouvement. Nous apprenons ainsi que de grandes villes comme Rennes, Paris, ou Bordeaux ont lancé des initiatives locales ou encore que 390 000 jeux de données ont été mises à disposition ce qui a permis la création de 1125 applications.